Le 1er février 2018, les bénévoles que nous étions ont créé l’association les éco-pattes, pour promouvoir et développer l’éco-pâturage autour de Metz, avec 9 moutons d’Ouessant.
Après 2 000 jours, notre projet a pris un peu d’ampleur :
– nous avons créé 3 emplois et envisageons le quatrième pour 2024
– l’association est devenue une société coopérative d’intérêt collectif
– notre cheptel est aujourd’hui de 343 animaux, avec :
– 9 races de moutons
– des chèvres
– des ânes
– des vaches
– des yacks
– notre périmètre d’intervention va de Verdun à Strasbourg et de Longwy à Nancy
– nous avons eu la confiance de 79 clients : entreprises, collectivités, établissements scolaires, établissements de santé, particuliers
– nous avons redonné une fonction agricole à plus de 111 ha de terrains
– nos bilans comptables sont positifs et les perspectives de développement sont bonnes
– nous sommes assujettis à la T.V.A. et payons des impôts sur les sociétés
– nous avons créé une filiale, pour développer une production agricole sous forme de prés-vergers, en circuits courts et installer un exploitant agricole.
Pourtant,
Afin de consolider et développer notre activité, réduire la pénibilité du travail de nos salariés et réduire les risques hivernaux pour nos animaux, nous recherchons, depuis plus de 2 ans, 4 à 5 ha de terrain, à acheter ou à louer, pour y implanter un site d’exploitation avec une bergerie et un espace de stockage.
En vain.
Notre banque est prête à nous accompagner sur ce projet.
Mais rien.
Nous nous sommes positionné sur plusieurs terrains via la SAFER, mais ils ont tous été attribués à des agrandissements d’exploitations existantes.
Nous avons sollicité plusieurs collectivités, qui ont des terrains adéquats pour une exploitation agricole et qui affichent une politique en faveur d’une agriculture urbaine et de circuits courts. De plus, étant résolument engagés dans l’économie sociale et solidaire, nous souhaitons que notre site d’exploitation soit également une mini-ferme pédagogique.
Toujours rien.
Autour de Metz, il y a beaucoup de terrains anciennement agricoles (ou pas) en friches, et cela nous conviendrait très bien.
Nous croyons en notre projet et nous avons en permanence des encouragements et des retours très positifs de notre action.
Même si nous sommes un peu déçus par l’inadéquation entre les paroles et les actes, nous ne désespérons pas et nous cherchons encore…